Microsoft recrute 25 éditeurs pour son programme Idées
La mission du programme Idées, lancé par Microsoft, est de parrainer 25 startups par an et de leur fournir un support technologique, commercial et marketing, ainsi qu'une aide à l'internationalisation. Cette initiative a permis de créer plus de 550 emplois en deux ans.
Microsoft vient de donner le coup d'envoi de la troisième édition d'Idées (Initiative pour le développement économique des éditeurs de logiciels et des start-up), son programme d'accompagnement à destination des start-up françaises. A ce jour, une cinquantaine de
sociétés bénéficient du soutien logistique et marketing de l'éditeur, qui s'apprête à recruter les 25 prochaines jeunes pousses, dans tous les domaines du logiciel : softwares et services, sécurité, Internet, applications d'entreprises, mobilité et jeux vidéos
En moyenne, les entreprises du programme ont enregistré une croissance de plus 400 %, indique Microsoft dans un communiqué. Une seule a déposé le bilan et trois d'entre elles ont fusionné avec des concurrents ou des partenaires de taille plus significative comme AS Infor, un éditeur de logiciels pour le commerce spécialisé racheté par l'éditeur lyonnais Cegid, ou Pertinence, une start-up française spécialisée dans l'optimisation des process industriels qui a fusionné avec l'américain Intercim.
Les sociétés parrainées ont levé en moyenne 3 M€, et recruté 16 personnes depuis 2005 pour atteindre des tailles moyennes d'environ 27 personnes. Au final, le nombre des emplois générés par les jeunes entreprises du programme Idées depuis 2005 a dépassé les 550. Toujours selon l'éditeur, certaines des start-up partenaires sont en phase d'accélération, enregistrant des croissances à trois ou quatre chiffres. Idées a ainsi permis l'émergence d'acteurs internationaux comme Miyowa (spécialisée dans la messagerie instantanée sur mobiles), Seemage (éditeurs d'outils de visualisation en CAO) ou encore Skyrecon (éditeur européen de solutions de sécurité intelligente). Ces chiffres, qui devancent largement les moyennes du marché, illustrent le bon état de forme des nouveaux acteurs de l'industrie française du logiciel ainsi que la capacité des ingénieurs français à développer de la propriété intellectuelle.