Microsoft programme la sortie de son traducteur ODF/OpenXML au 26 janvier
Microsoft continue de faire feu de tout bois sur l'interopérabilité en présentant un site Web consacré au sujet et en annonçant la sortie de son traducteur OpenXML/ODF pour le 26 janvier.
"Pour la première fois, l'interopérabilité est vraiment sur la bonne voie". Cette phrase, prononcée ce 21 novembre par Bernard Ourghanlian, le directeur technique et de la sécurité de Microsoft France, illustre les efforts déployés par l'éditeur pour convaincre les entreprises, les développeurs et les utilisateurs que son credo ne tient qu'en ce mot : interopérabilité.
C'est dans cette optique que Microsoft a présenté son outil de conversion des fichiers Open XML et ODF, annoncé le 6 juillet. Il sera rendu disponible en version finale le 26 janvier 2007. Développé par CleverAge, une société française, et reposant sur une licence Open Source BSD, il permet de convertir un document au format Open XML en ODF, et réciproquement. Il fonctionne à la volée dans Word 2007, ou en dehors de l'application - en tant que composant .Net 2.0 -, à partir d'une ligne de commande par exemple.
L'éditeur a également annoncé l'ouverture d'un site Web sur l'interopérabilité destiné aux entreprises et aux développeurs. Toutes les deux semaines, un sujet sera traité sous forme de webcast et/ou de livre blanc. Le thème fera ensuite, deux semaines après sa parution, l'objet d'un chat avec les experts techniques de Microsoft. Les premiers sujets traités concerneront l'infrastructure Microsoft et les clients Linux, puis les produits Quest Software.
Rappellons la récente signature, au début du mois de novembre, d'un accord de collaboration entre Novell et le géant de Redmond autour de la virtualisation, des services Web et de la compatibilité des formats de documents. On pourrait également évoquer la création de l'Interop Vendor Alliance, un regroupement de constructeurs et d'éditeurs censé améliorer l'interopérabilité. De fait, si par inadvertance les efforts de Microsoft laissaient quelques observateurs encore sceptiques, Bernard Ourghanlian rappelle que "ne pas avoir une stratégie sérieuse d'interopérabilité est quelque chose d'inconcevable ; c'est devenu une nécessité impérieuse (...) à la fois pour les acteurs du monde IT, les entreprises et les Etats".