"L’APisation de l’IT" est devenue depuis plusieurs années un sujet important à l’agenda des DSI, mais aussi des développeurs. Dans ce cadre, Microsoft a récemment présenté un langage de programmation spécifique à ce domaine. Nommé TypeSpec, il est conçu pour répondre aux besoins des développeurs, des gestionnaires et des architectes d'API dans un environnement où la fourniture d'API de haute qualité et d'expériences connexes est devenue de plus en plus critique et complexe.
La firme estime que TypeSpec est un langage léger décrivant les API en utilisant n'importe quel protocole ou format de sérialisation et encapsule les types de données communs, les modèles d'API et les directives d'API dans des composants réutilisables de haut niveau. Il définit des données complexes et des formes d'interfaces de programmation avec un minimum de types. Le langage s’inspire de TypeScript et C# promus par Microsoft et serait facile à apprendre. La firme de Redmond s’est servi de TypeSpec en interne pour de nombreux services cloud Azure . Les instructions pour commencer à utiliser le langage sont disponibles sur le site web du projet. Les conditions d'installation sont également accessibles.
Des atouts dans la spécification des API
TypeSpec fournit une plateforme taillé pour l'abstraction, encourageant la réutilisation du code et exploitant des outils modernes tels que Visual Studio et Studio Code pour développer plus rapidement, a fait savoir l'éditeur. Les API sont décrites à l'aide de n'importe quel protocole ou format de sérialisation avec une syntaxe familière. Le langage peut être compilé pour OpenAPI, JSON Schema, Protobuf (Protocol Buffers), ou les trois simultanément.
Microsoft se défend d’avoir voulu créer un énième langage de description d’API. TypeSpec est un langage de haut niveau pour définir une API et produire ensuite différents protocoles, clients, serveurs, documentation et autres capacités. Le langage devient ainsi un outil s’adaptant à une variété de scénarios de développement. De plus, les outils de TypeSpec facilitent le développement et la maintenance, en faisant apparaître les erreurs et les violations des lignes directrices au moment du développement, selon l'entreprise.