A l'occasion du dixième anniversaire du centre Microsoft Research de Cambridge, Fabien Petitcolas, chercheur en sécurité et responsable des programmes de soutien à la recherche pour l'Europe, a expliqué que la société souhaitait développer ses relations avec les universités françaises afin de financer les travaux de plus de thésards dans l'hexagone. Depuis 2004, Microsoft Research contribue au financement de la nouvelle génération de scientifiques au travers d'un programme européen de financement de thésards, le PhD scholarship programme. Ce programme finance actuellement les travaux de quelques 60 doctorants et devrait toucher environ 80 doctorants d'ici la rentrée. Concrètement, il permet de financer les travaux des étudiants chercheurs retenus, mais aussi de les mettre en relation avec d'autres chercheurs en Europe au travers de programmes soutenus eux aussi par l'éditeur. Microsoft propose aussi des stages pour ces doctorants (près de 60 à 70 stages annuels). Il est à noter que les investissements ne se limitent pas à la recherche en informatique pure, puisqu'ils sont aussi utilisés pour financer des recherches dans d'autres disciplines, notamment les biosciences ou l'écologie par exemple pour modéliser des écosystèmes. Actuellement, le programme finance 7 étudiants en France, un chiffre que Fabien PetitColas juge décevant. Il faut dire que l'Hexagone semble peu réactif aux initiatives de l'éditeur, alors qu'un pays comme l'Irlande, ajoute par exemple 2€ à tout euro dépensés pour le financement de chercheurs par l'éditeur. A titre d'anecdote, le service CIFRE de l'Association nationale de la recherche technique aurait récemment répondu à une sollicitation de l'éditeur, demandant un rendez-vous pour voir comment il pourrait contribuer au financement de chercheurs, qu'il ne "fonctionnait pas sur rendez-vous"...