Kim Dotcom, le fondateur du service d'hébergement de fichiers Mega et avant de MegaUpload, se prépare à lancer une solution de chat et d'appels audio/vidéo chiffrée afin de protéger les communications des utilisateurs de la curiosité des agences gouvernementales. « Mega proposera bientôt un service de discussions et d'appels vidéo entièrement chiffrés basé sur un navigateur, avec un système de transferts de fichiers à haute vitesse », a déclaré l'entrepreneur connu sous le nom de Kim Dotcom dans un tweet.
Face à Skype, Kim Dotcom positionne son service comme un moyen plus sûr pour discuter et collaborer en ligne en échappant à la surveillance ou à l'espionnage des agences de sécurité gouvernementales, notamment, car la solution sera hébergée en Nouvelle-Zélande. L'entrepreneur communique depuis quelques temps déjà sur sa plate-forme, mais il semble qu'elle est aujourd'hui sur la rampe de lancement.
Chiffrement à tous les étages
« Aucun fournisseur de service en ligne basé aux États-Unis ne peut être digne de confiance quand il s'agit de vos données», a déclaré Kim Dotcom dans un autre tweet. « Ils doivent travailler avec le gouvernement des États-Unis via des portes dérobées », a-t-il précisé. Kim Dotcom n'a pas livré de date de lancement précise pour son service baptisé MegaChat. L'entrepreneur d'origine allemande prend toutefois un grand plaisir à se distinguer de Skype qu'il présente comme un service moins compétitif et moins sûr. Skype assure toutefois bien un chiffrement des appels audio/vidéo IP, ainsi que des fichiers transférés et des messages instantanés, comme expliqué sur le site de support de l'éditeur.
WhatsApp, qui appartient à Facebook, a également ajouté le chiffrement de bout en bout en fin d'année. C'est une tendance lourde dans les entreprises et les organisations non-gouvernementales qui cherchent à mieux protéger la correspondance de leurs employés de la curiosité des agences de sécurité ou des groupes malveillants, même si l'utilisation de solutions de chiffrement à tous les étages peut attirer l'attention de ces mêmes officines.