Marché français des PC : les portables dépassent les desktops
Belle progression du nombre de ventes de PC sur le marché français en 2006, notamment grâce au succès des portables. Les prix bas contraignent cependant les constructeurs à n'enregistrer qu'une faible croissance de leurs revenus.
Avec 7,85 millions de PC écoulés en France en 2006, le marché a progressé de 12% par rapport à 2005, selon une étude GfK. Si ce taux reste élevé, il est en net repli par rapport à l'an passé. En 2005, les ventes de PC avaient en effet bondi de 20%.
Guerre des prix oblige, la croissance en valeur s'avère bien moindre : les ventes ont généré 3,76 Md€, soit seulement 3% de plus qu'un an auparavant. Une croissance essentiellement dopée par les bonnes performances réalisées dans les réseaux de distribution destinés au grand public : leur chiffre d'affaires progresse de 12% quand, dans le même intervalle, les revenus des enseignes réservées aux professionnels reculent de 13%. Ce contraste s'explique, selon GfK, par l'équipement massif des particuliers « pour profiter, notamment, des nombreux usages offerts par Internet ». Les points de distribution grand public (grandes surfaces, boutiques spécialisées) comptent également, parmi leur clientèle, de plus en plus de très petites entreprises.
L'autre grand enseignement de l'étude sur le marché français des micro-ordinateurs concerne le succès des PC portables. Pour la première fois dans l'Hexagone, leurs ventes dépassent celles des ordinateurs de bureau et s'accaparent 54% du marché. Un plébiscite dû aux performances des modèles mobiles « qui ont un design soigné et permettent de se connecter facilement grâce au WiFi », précise l'étude.
Pour 2007, GfK table sur une croissance en volume identique à celle observée en 2006, soit 12%. Il s'écoulera donc 8,85 millions de PC en France cette année. Le succès des portables ne devrait pas s'effriter puisque les ventes de ces derniers sont appelées à croître de 23%. Enfin, les constructeurs devraient enregistrer une progression de leurs revenus de 5%, soit deux petits points de plus qu'en 2006.