Les ventes de PC en France ont suivi, au troisième trimestre, la même progression que sur le marché mondial. Par rapport à la même période de l'année précédente, 17 % de machines supplémentaires ont été écoulées selon une étude du cabinet IDC.
Avec une croissance des ventes de 17 %, la France se situe donc dans la lignée du marché mondial et fait légèrement mieux que les 16 % de moyenne européenne. Comme dans la grande majorité des pays, les ordinateurs portables ont particulièrement dopé les ventes (+29 %), notamment auprès du grand public (+45%) et des PME. Les constructeurs ont multiplié les offres d'entrée de gamme et ont souvent su susciter une volonté de deuxième équipement, complémentaire d'un PC de bureau. Si la croissance en volume progresse rapidement, la valeur globale du marché reste cependant stable en raison de la politique tarifaire agressive mise en place par les constructeurs. Au total, 1,88 millions de machines ont trouvé acquéreur au cours du trimestre.
HP conserve sa première place au classement des constructeurs. Il s'arroge 17,8 % de parts de marché mais voit sa domination s'effriter : il y a un an, HP vendait 22 % des PC distribués sur le sol français. Ses ventes reculent ainsi de 5,6 %, sous la pression d'Acer et de Dell.
Packard Bell se maintient en deuxième position, avec 13,9 % de parts de marché et une croissance du volume de ses ventes de 11,4 %. La marque connaît quelques difficultés sur le marché des portables mais progresse de 29 % dans les PC fixes.
Dell voit sa part de marché stagner, à 12,4 %, mais enregistre une croissance de ses ventes de 18,9 %, essentiellement au succès de ses modèles portables.
La plus spectaculaire progression est à mettre à l'actif d'Acer dont les ventes bondissent de 73,1 % sur un an. Profitant des bas prix auxquels il propose ses machines, le constructeur talonne Dell, avec 12,1 % du marché et gagne quatre points par rapport au T3 2004.
Enfin, Fujitsu-Siemens s'arroge 6 % de parts de marché. Ses ventes croissent de 27,1 % essentiellement grâce à une progression de 55% dans les portables qui compense une perte de terrain sur le marché professionnel des PC de bureau.