A l’occasion de sa traditionnelle cérémonie des vœux, Syntec Numérique a dévoilé sa feuille de route ce mercredi 15 janvier. Alors que l’année 2019 marquait les 50 ans de l’organisation professionnelle, Godefroy de Bentzmann, réélu à la présidence en juin dernier, est revenu sur ses actions lancées l’année passée et a rappelé ses chantiers prioritaires pour 2020. Alors que les métiers se transforment pour s’adapter aux évolutions technologiques, la formation et let la reconversion professionnelle font partie des sujets centraux de la fédération. Investi sur ces sujets depuis plusieurs années Syntec Numérique entend notamment étendre son dispositif de reconversion Numeric’emploi à l’ensemble des régions. L’objectif ? Donner la possibilité à tous ceux qui ne disposent pas d’aptitudes de se former aux métiers du numérique à tout âge et à tout niveau de carrière.
Après 6 ans d’expérimentation dans le Grand Est, le dispositif de reconversion professionnelle lancé par l’association a permis d’accompagner plus de 80% personnes vers un métier du numérique. Suite à cette phase de test, 500 dossiers ont été traités chaque année et plus de 200 stagiaires ont ainsi pu être orientés vers des formations IT, avec une proposition d’emploi à la clé. Au regard de ces résultats encourageants, le syndicat professionnel a demandé au gouvernement de déployer progressivement cette opération au niveau national en impliquant chacune des grandes régions françaises, les directions régionales de Pôle Emploi et les organisations professionnelles. Cet élargissement à l’ensemble du territoire devrait conduire dans un premier temps au recrutement annuel de 60 000 demandeurs d’emploi et personnes en reconversion professionnelle vers des professions.
Accueil du comité Lessis représentant l'e-santé
Le deuxième défi sur lequel Godefroy de Bentzmann s’est engagé porte sur le développement d’un numérique « plus responsable » a l’heure des enjeux sur le climat. En 2020, il s’agira de travailler sur des solutions destinées à réduire l’empreinte environnementale. Le lancement du programme « Numérique responsable » ira dans ce sens. Enfin, un troisième champ d’action consistera à œuvrer en faveur de l’e-santé. En accueillant Lessis, une communauté d’éditeurs de logiciels de santé parmi ses adhérents, Syntec Numérique sera encore plus représentatif d’un secteur au sein duquel la transformation numérique du système de santé s’accélère dans le cadre de la mise en œuvre du plan MaSanté 2022. Ce comité santé sera dorénavant co-présidé par Isabelle Zablit, administratrice de Syntec Numérique, présidente de Clavesis, et Régis Sénégou, jusqu’ici président de Lessis et directeur marché santé de Docaposte, qui remplace Olivier Vallet, président de Docapost.
« Poursuivre les efforts en faveur de la reconversion à nos métiers ou encore œuvrer pour une filière plus eco-responsable sont des enjeux majeurs », a souligné le président de Syntec Numérique lors de ses vœux. Pour faire de 2020, une année du numérique plus inclusive, davantage éthique et responsable, le dirigeant poursuivra sa collaboration avec Tech in France pour initier des travaux communs.