"Initialement positionnée à la croisée des chemins entre le baladeur vidéo, le smartphone et le micro-ordinateur, la tablette lorgne plutôt vers ce dernier segment pour remplacer dans les foyers français un netbook vieillissant", résume l'institut. Que ce soit au niveau de la taille de l'écran ou de la possibilité de connexion au réseau téléphonique, "les choix faits par les consommateurs témoignent d'un usage proche du PC et destiné à un cadre résidentiel", ajoute GFK. L'an dernier, 78% des tablettes vendues disposaient d'un écran de 9 pouces (22,5 centimètres) ou plus de diagonale, mais seulement 19% étaient compatibles 3G.
Un terminal nomade essentiellement domestique
Si la tablette a été initialement présentée comme un appareil "nomade", l'étude REC+ montre "au contraire qu'elle est essentiellement utilisée à la maison, avec 81% du temps d'utilisation à domicile, contre 19% à l'extérieur". En termes d'usage, "tous les contenus ont trouvé leur place sur ces nouveaux appareils", estime GFK.
"On observe une répartition équilibrée entre tous les types d'utilisation: 19% du temps passé est ainsi réservé au jeu vidéo, 16% au visionnage de vidéo et 15% à l'écoute de musique", détaille l'étude. Plus globalement, GFK souligne que les propositions des fabricants "restent diversifiées pour adresser tous les niveaux de caractéristiques techniques et de prix".
"En revanche, c'est sur la dimension du contenu, mieux intégré et optimisé, que l'offre innove", souligne-t-il, estimant que par le biais des magasins d'applications, "l'offre de contenu devient plus lisible et permet au consommateur de tirer pleinement parti des différentes options proposées au travers de la tablette".