Oracle a enregistré un bénéfice net de 2,5 Md$ pour le compte de son deuxième trimestre 2024, soit une progression de 43,9 % en glissement annuel. Dans le même temps, son chiffre d'affaires a augmenté de 5,4 % pour s'afficher à 12,9 Md$. Oracle précise que ce montant tient compte des revenus issus du support et des services cloud qui ont gonflé de 12 % à 9,6 Md$. En revanche, les facturations des licences cloud de l'entreprise ont chuté de 18 %, à 1,2 Md$. Les ventes de matériels ont enregistré une baisse presque similaire (-11 %) pour ne plus représenter que 756 M$, tandis que les revenus issus des services se repliaient de 2 % à 1,36 Md$. Sur six mois, Oracle a ainsi porté son bénéfice net à 4,9 Md$ (+49,7 %) et son chiffre d'affaires à 25,4 Md$ (+7 %).
20 nouveaux data centers déployés dans les mois à venir
Commentant ces résultats, Safra Catz, la PDG de l'éditeur, a déclaré que « la demande pour notre infrastructure cloud et nos services d'IA générative augmente à un rythme astronomique. Quant à la demande pour nos services cloud, elle continue de croître à des niveaux sans précédent. Les affaires vont bien et s'améliorent. » Des propos encourageants et qui font échos à ceux tenus par Larry Ellison, le cofondateur et président d'Oracle : « Dans les mois à venir, nous activerons 20 nouveaux centres de données Oracle cloud situés dans Microsoft Azure et connectés à ce dernier. Dans le même temps, nous construisons des dizaines de nouveaux centres de données dans des pays du monde entier. La demande monte en flèche. »
Les investisseurs ne semblent pas avoir été sensibles au discours de la direction de l'entreprise. Mardi, après que l'éditeur a publié ses derniers résultats, le cours de son action perdait plus de 9,5 % en préouverture de la bourse.