Les utilisateurs euthanasient involontairement leurs disques durs malades
Quand un disque dur donne des signes de défaillance, les initiatives de l'utilisateur visant à corriger le dysfonctionnement concourent souvent plus à achever le périphérique malade qu'à le remettre en ordre de marche. C'est du moins ce qu'indique Kroll Ontrack, une entreprise spécialisée dans la récupération de données, que ce constat ne contrariera certainement pas.
Parmi les démarches initiées par les utilisateurs, Kroll Ontrack pointe du doigt le recours au sèche-cheveux pour sauver un disque dur qui aurait pris l'eau, le démontage de l'unité de stockage afin de retirer une pièce estimée défaillante ou même le fait de frapper le périphérique sur le coin d'une table pour lui redonner vie. De fait, près du tiers des disques irrécupérables le sont en raison d'erreurs humaines.
La société classe les apprentis sorciers en deux catégories : les novices dénués de connaissances en stockage d'un côté, les férus de technologies souhaitant à tout prix corriger le problème de l'autre. [[page]]Dans tous les cas, leurs vaines tentatives révèlent une méconnaissance de la complexité des disques durs et une croyance erronée en ce que les composants peuvent être remplacés aisément.
Deux façons de procéder pourraient, selon Kroll Ontrack, contribuer à corriger le tir. En premier lieu, ne pas chercher à économiser quelques (sic) euros en refusant le recours à un spécialiste de la récupération de données. En cherchant à réparer eux-mêmes leur disques, « les utilisateurs dépensent du temps et, à terme, [cela] coûte davantage » qu'en passant par une entreprise spécialisée, estime Kroll Ontrack qui, rappelons-le, est précisément focalisé sur ce type d'activité. D'autre part, « la chose que presque personne ne fait est la sauvegarde des données critiques avant de procéder à n'importe quelle tâche sur un ordinateur. C'est l'erreur la plus commune et préjudiciable que font tous les utilisateurs. »