Si l'antivirus et le pare-feu ne sont plus, depuis longtemps, l'alpha et l'oméga de la protection des systèmes informatiques, ils n'en forment pas moins une ligne de défense toujours essentielle. Et pourtant, celle-ci n'est souvent que partiellement mise en place dans les TPE et les PME, alors même qu'une entreprise française sur deux a été victime d'une cyberattaque en 2022 (source : Cesin). Ce constat provient de la dernière édition d'une étude que l'éditeur d'antivirus AxBx mène tous les ans, et laquelle ont répondu environ 1 400 sociétés de 10 à 100 salariés en novembre dernier.
La lacune la plus édifiante qui ressort de l'étude porte sur les pare-feux et montre à quel point le niveau élevé des risques est sous-estimé. En effet, 71 % des TPE et 45 % des PME n'ont pas mis en oeuvre ce type de dispositif permettant de définir une politique de sécurité réseau. Sur le plan des antivirus, la situation est nettement plus rassurante, puisque le taux d'équipement monte à 84 % chez les TPE et jusqu'à 96 % chez les PME. Seul bémol, l'étude indique que 28 % des TPE et 17 % des PME utilisent un antivirus « inefficient », c'est-à-dire gratuit, limité, bridé ou périmé.
Plus de 20 % des TPE négligent la sauvegarde
En cas d'attaque menant à des pertes de données, près d'un quart des TPE (21 %) et 8 % des PME sont susceptibles de ne pas être en mesure de les récupérer en intégralité, faute de réaliser des sauvegardes régulières. 6% des TPE et 1 % des PME déclarent même ne jamais en faire.
L'ensemble de ces résultats montre qu'il reste aux partenaires des fournisseurs d'antivirus et de pare-feux un nombre non négligeable de clients potentiels à équiper. D'autant que 58 % des TPE et 43 % des PME interrogées dans le cadre de l'étude d'AxBX disent ne pas savoir qu'elle solution qu'elle solutions choisir dans le maquis des logiciels disponibles sur le marché.