EBP a réalisé en 2017 l'un de ses exercices les plus dynamiques, en tous cas de ces quatre dernières années. L'éditeur français de logiciels de gestion a en effet dégagé 46 M€ de chiffre d'affaires, soit 15% de mieux qu'en 2016. Cette croissance repose sur deux piliers, en commençant par les ventes de logiciels en mode SaaS qui ont crû de 60% en 12 mois. Elles ne représentent néanmoins qu'une part marginale de l'activité globale d'EBP. A l'inverse, les ventes de la Ligne PME pèsent de plus en plus lourd et ont connu en 2017 une progression de 20%. « Au quatrième trimestre 2017 et au premier trimestre 2018, la hausse des facturations pour cette gamme de produits a même dépassé 30% », se félicite Frédéric Dannery, le directeur commercial France d'EBP.

L'indirect croît plus que le direct depuis 5 ans

Pour commercialiser la Ligne PME, EBP mise à 100% sur son réseau de revendeurs. De fait, il n'est pas surprenant que le chiffre d'affaires généré par les partenaires de l'éditeur ait lui-même fortement crû. Il s'est envolé de près de 40% au quatrième trimestre 2017 comme au premier trimestre 2018. Cela fait maintenant cinq années consécutives que les revenus générés par EBP en indirect progressent plus vite que ceux que l'éditeur génère à travers ses propres forces de vente. L'an dernier, le nombre de partenaires de l'entreprise n'a pourtant pas progressé, il s'est stabilisé. En revanche, de nouveaux intégrateurs plus structurés sont arrivés dans son réseau de distribution. Par ailleurs, 86 partenaires d'EBP ont reçu l'agrément centre expert bâtiment en 2017. EBP compte atteindre les 100 certifiés cette année.

Grégoire Leclercq devient DGA d'EBP.

L'absorption de la croissance globale que connaît EBP passe par l'élargissement de ses effectifs. L'entreprise compte actuellement 550 collaborateurs et prévoit d'en recruter 80 en 2018. Il y a encore deux ans, elle n'en rassemblait « que » 350. « Nous sommes en train de quitter l'univers de la PME », résume Frédéric Dannery. Pour piloter sa mutation, notamment dans sa dimension digitale, EBP a promu Grégoire Leclercq, jusqu'ici directeur de la relation client, au poste de directeur général adjoint. Auparavant, ses fonctions n'existaient pas dans l'organigramme de la société. C'est René Sentis, le PDG et fondateur de l'éditeur qui chapotait directement les différentes directions de l'entreprise.