Les salariés de France Telecom, HP et EDS appelés à se mobiliser mardi 7 octobre (Mise à jour)
Pour la journée d'action syndicale mondiale sur le travail décent du 7 octobre, les syndicats de France Telecom, HP et EDS appellent les salariés à se mobiliser massivement. Les revendications concernent les conditions de travail, mais aussi les suppressions d'emplois et le pouvoir d'achat.
Les organisations syndicales de France Telecom, HP et EDS appellent les salariés à participer massivement, le mardi 7 octobre 2008, à la journée d'action syndicale mondiale sur le travail décent lancée à l'initiative de la Confédération Syndicale Internationale (CSI). Dans un communiqué commun (CFDT, CFE CGC, CGT, SUD), les syndicats de France Telecom insistent sur la nécessité d'une mobilisation pour protester contre «une dégradation continue des conditions de travail, des suppressions massives d'emplois et une baisse du pouvoir d'achat, notamment ».
Ils profiteront de cette journée pour demander la poursuite des négociations sur la gestion prévisionnelle de emplois et compétences (GPEC ), suspendues sine die par la direction de France Telecom, le 12 septembre dernier. Des actions intersyndicales sous formes diverses seront organisées a Paris, comme en régions.
HP et EDS montent aussi au créneau
Le travail décent est aussi considéré comme une priorité par les syndicats d'HP et d'EDS, après l'annonce de quelque 24 600 suppressions de postes dans le monde. Et plus de 9 300 en Europe. Ainsi les fédérations CFDT, CFTC, CGT, FO et UNSA appellent les salariés qui le peuvent à se mobiliser lors d'une manifestation, qui se déroulera à Paris entre 17h et 19h, Place du Trocadéro, à côté du parvis des Droits de l'Homme.
GFI se joint au mouvement
[[page]](Mise à jour)La SSII GFI participe également au mouvement : les syndicats (CFDT, CFTC, CGT, CGT-FO, et SUD) appellent à débrayer contre les conditions de travail qui varient d'une région à une autre. Les salaires sont aussi en question : les syndicats demandent le retour des augmentation générales, le rattrapage des inégalités entre les rémunérations des hommes et des femmes (écart de 10% en moyenne), et celui des collaborateurs oubliés depuis de nombreuses années.