Les organisations syndicales d’IBM France s'opposent aux licenciements économiques qui se profilent dans les rangs de la filiale française du fournisseur informatique américain. Après les mobilisations déjà intervenues ce mois-ci à l’échelle nationale faisant suite à l’annonce de la suppression de 360 postes sur l’entité Global Technical Services, spécialisée dans les services, et plus particulièrement sur sa division Infrastructure, cinq syndicats (CFDT, CFE CGC, CGT IBM, CFTC, Unsa) appellent maintenant dans un tract à une « 1ère journée nationale de manifestation et de grève contre le démantèlement d’IBM France ».
Dans un mail, un responsable syndical indique que le personnel d’IBM Nice et Paris a voté en assemblée générale une grève d’une semaine, reconductible par tranche de 24 heures, la première démarrant le jeudi 26 mai à 9 h 30 sur le site de Nice Méridia qui remplace depuis peu celui de La Gaude. Dans ses revendications, le mouvement intersyndical s’oppose au « démantèlement d’IBM en France » et au PSE 2016 en cours qui « prévoit 100 départs volontaires et 260 licenciements secs », selon le mail, ainsi qu'au transfert de 100 assistantes vers une agence d'interim de Manpower.
Au niveau mondial, IBM pourrait supprimer plus de 14 000 postes selon le Wall Street Journal. Le groupe d’Armonk a enregistré une baisse de son chiffre d’affaires sur les 16 derniers trimestres.
(mise à jour) De son côté, la direction d'IBM France rappelle que le processus d'information et de consultation du projet de PSE est toujours en cours et que les conditions dans lesquelles les départs volontaires seraient accompagnés n'ont pas encore été fixées et qu'il est donc trop tôt pour indiquer le nombre de volontaires.