Le Byod (Bring your own device = utilisez votre propre terminal) est une tendance forte liée à la consumérisation de l'IT. L'utilisation de smartphones voire d'ordinateurs personnels pour accéder au système d'information, à commencer par la messagerie, est devenu banal. Or les entreprises peinent à mettre en oeuvre une politique gérant le phénomène.
Selon une étude publiée par le cabinet de conseil Solucom, la moitié des entreprises continuent d'étudier et de réfléchir sur le sujet. A peine moins freinent non pas pour des raisons de sécurité mais à cause du flou juridique entourant le Byod. Le coût estimé de la mise en oeuvre du Byod n'est un problème que pour un cinquième des entreprises et moins d'une entreprise sur dix se préoccupe d'éventuelles failles de sécurité liées au Byod. Il est vrai, comme Solucom le rappelle, qu'il existe des solutions techniques pour traiter la sécurisation des terminaux personnels.
Selon la même étude, il n'est pas du tout évident que faire acheter leur matériel par les salariés coûte moins cher à l'entreprise que d'acheter elle-même. Il peut même y avoir des surcoûts, en particulier sur la nécessaire mise à jour des infrastructures. Solucom ajoute que les terminaux personnels ne se substituent que rarement aux terminaux d'entreprises. Ces terminaux personnels s'ajoutent plutôt et il conviendrait donc de davantage parler de Ayod (add your own device) que de Byod.
Les questions juridiques freinent la progression du Byod en France
Le cabinet Solucom a mené une étude sur l'implantation du Byod. Les entreprises craignent surtout le flou juridique, bien plus que les problèmes de sécurité.