Les temps sont durs pour les acquisitions d’entreprises. Dernier exemple en date, New Relic qui selon Reuters a arrêté les discussions les fonds d’investissements Francisco Partners Management et TPG en vue d’un rachat. L’agence de presse cite des personnes proches du dossier et précise que les deux prétendants n’ont pas été en mesure d’obtenir le financement suffisant. La question du montant de la valorisation du spécialiste de l’APM en mode cloud et de l’observabilité semble avoir également crispé les négociations.
Pour mémoire, le Wall Street Journal avait rapporté des discussions entre les parties au début du mois. Les deux fonds d’investissement préparaient une offre de rachat d’une valeur de 5 Md$ environ. En cas de succès de l’opération, New Relic aurait été retiré de la bourse. Toutefois l’échec des négociations souligne les difficultés des fonds à trouver des financements pour de telles opérations.
D'autres marques d'intérêt en vue
La hausse des taux d’intérêt renchérit le coût de la dette, tandis que les prêteurs se montent plus réticents à prendre des risques dans un contexte de craintes de ralentissement économique. Et les chiffres le montrent, à la mi-mai les fonds d’investissement avaient réalisé 73,2 Md$ de rachats contre 111,1 Md$ à la même période l’année précédente.
Selon Reuters, New Relic négocie avec des acquéreurs potentiels en vue d'une vente depuis le milieu de l'année dernière, lorsqu'il a été signalé pour la première fois que l'entreprise cherchait un acheteur. Après l’échec, d’autres options sont sur la table dont Jana Partners, Engaged Capital et Eminence Capital. L'année dernière, Jana a réussi à se faire représenter au conseil d'administration de New Relic. Une chose est sûre, le marché attend la suite et a sanctionné l’action du spécialiste de l’APM par une baisse de 5 % de son cours de bourse vendredi dernier.