La crise sanitaire Covid 19 a certes poussé de nombreuses entreprises, par force, à adopter le télétravail puis le travail hybride, mêlant distanciel et présentiel. Mais combien sont effectivement prêtes, sans processus dégradés, à basculer définitivement au travail hybride ? Les résultats de l'étude menée par Poly à partir de l'enquête menée par Sapio sont pour le moins mitigés. Ainsi, à l'échelle mondiale, 48 % des entreprises se déclarent totalement prêtes à basculer au travail hybride. Le chiffre est légèrement meilleur en France : 51 %. Cela signifie que la moitié des entreprises ne sont pas prêtes malgré la période de la crise sanitaire. 17 % des entreprises françaises (19 % à l'échelle mondiale) ont demandé à leurs collaborateurs un retour au présentiel complet.
Cette adoption du travail hybride, déjà faible au regard des deux années d'expériences liées à la crise sanitaire, est en fait majorée. En effet, 33 % des entreprises françaises (37 % à l'échelle mondiale) ne se sont préparées que pour une adoption à court terme, sans déployer des moyens et des procédures durables. 56 % des répondants français (52 % à l'échelle mondiale) jugent que le travail hybride est un phénomène temporaire. Une telle approche implique un présentiel obligatoire pour tous (par exemple : un certain nombre de jours par semaine). Pourtant, 72% des entreprises interrogées dans le monde ont enregistré une hausse de productivité de 27% en moyenne à la suite du passage au travail hybride. Cela n'empêche pas (à la grande satisfaction sans doute de Poly) les entreprises d'investir dans du matériel dédié au travail distanciel : casques (93% des répondants français), caméras (86%) et haut-parleurs (83%).