Les programmes qui créent des codes licence et des numéros de série, outils privilégiés de ceux qui utilisent des applications piratées, sont de plus en plus utilisés pour lancer des attaques malveillantes. Le rapport périodique de Microsoft sur la sécurité (Security Intelligent Report), qui couvre le premier semestre 2012, offre une analyse en profondeur de la vulnérabilité logicielle dans 105 pays et régions, à partir de données puisées dans 600 millions de systèmes, 280 millions de comptes hotmail et des milliards de pages web traitées par Bing.
Dans 103 des 105 régions étudiées, les keygens figuraient au top 10 des plus grandes menaces, et même numéro 1 aux États-Unis, au Brésil, en France, en Turquie, en Chine, au Mexique et en Espagne.
Comme Tim Rains, responsable produits du groupe pour la division Trustworthy Computing de Microsoft, l'explique sur son blog, les keygens sont « une gamme d'outils qui génèrent des clés pour divers logiciels. Ils ne sont pas malveillants en eux-mêmes. Cependant, comme ils sont souvent couplés ou conduisent vers des logiciels malveillants, ils sont classés par le Centre de sécurité Microsoft comme 'des logiciels potentiellement espions'".
Plus de 76% des keygens détectés sur les systèmes étudiés dans le rapport contenaient des logiciels malveillants.