Dans le cadre de l'étude GDPI (Global Data Protection Index ) 2021 réalisée par VansonBourne pour Dell Technologies, 1000 décideurs IT ont été interrogés sur leurs enjeux de protection des données. Les résultats montrent un niveau de confiance assez faible dans les dispositifs et solutions existants, ainsi qu'un certain fatalisme face aux risques, alors même que plus de 30% ont perdu des données au cours de l'année passée.
Selon cette enquête, les entreprises gèrent aujourd'hui dix fois plus de données qu'il y a cinq ans, avec un volume moyen passé de 1,45 pétaoctet en 2016 à 14,6 pétaoctets en 2021. En cas d'incident, 65% des professionnels interrogés se disent peu convaincus de leur capacité à pouvoir récupérer entièrement les systèmes et données conformément aux objectifs de niveau de service de leur entreprise. Presque autant (64%) s'attendent malgré tout à subir une interruption de service imprévue dans les 12 mois qui viennent, tandis que 45% ont connu de telles interruptions l'année précédente.
Des risques également présents avec les technologies émergentes
Le taux de sceptiques grimpe à 67% concernant la capacité de l'entreprise à récupérer les données stratégiques en cas de cyberattaque destructrice, tandis que 62% des décideurs redoutent que les dispositifs de protection des données en place ne suffisent pas face aux logiciels malveillants, en particulier les ransomwares. Des chiffres inquiétants, alors même que 74% des répondants reconnaissent que la hausse du télétravail les expose davantage aux cybermenaces.
L'enquête souligne aussi les risques associés aux technologies émergentes, comme les applications cloud natives, les conteneurs Kubernetes, l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique : 63% des sondés estiment en effet que ces technologies présentent des risques en matière de protection des données. Plus de 8 sur 10 (82%) craignent toutefois que les solutions actuelles de protection des données ne suffisent pas face à ces nouveaux enjeux opérationnels.