Les DSI aiment-ils à ce point offrir tous les bâtons nécessaires pour se faire battre ? C'est la première pensée qui vient à la lecture des résultats de l'étude « Comment les DSI optimisent, mesurent et communiquent leur efficacité ? ». Celle-ci a été réalisée par CIO en amont de la Matinée Stratégique « Transformer la DSI pour optimiser son efficacité ». Cette conférence a eu lieu à Paris le 18 novembre 2014.
A l'heure où l'informatique est partout, où tous les services et tous les métiers voient leurs quotidiens rythmés par l'informatique, la qualité du service rendu est essentiel à la bonne marche de l'entreprise. De plus, la qualité doit être fournie à un coût jugé acceptable par l'organisation.
La mesure des performances est insuffisante
Or on ne peut qu'être étonné par la faiblesse du nombre de DSI mettant en oeuvre des outils de contrôle de la qualité du service ou motivés pour le faire. Cet état de fait concerne autant le « run », c'est-à -dire l'exploitation, que le « build », c'est-à -dire la construction de nouvelles applications.
De la même façon, l'optimisation de l'exploitation passe par un certain nombre de choix en matière d'industrialisation. A l'inverse d'un discours constant de la plupart des fournisseurs, notamment du cloud ou de la supervision de parc, beaucoup de DSI restent avec une approche très artisanale. Or le coût d'un niveau de service donné est évidemment plus élevé dans une approche artisanale que dans une approche industrielle. L'optimisation des coûts suppose donc une industrialisation qui peine à se mettre en place voire à convaincre. Il reste donc bien à transformer beaucoup de DSI pour optimiser leur efficacité.
Les DSI sont-ils masochistes ?
A l'occasion de la conférence « Transformer la DSI pour optimiser son efficacité » organisée par CIO, notre confrère a réalisé une enquête auprès de nos lecteurs. Les résultats démontrent un certain masochisme des DSI.