Si 76% des entreprises ont recours à une forme ou une autre de cloud (5% de plus s'apprêtant à le faire), 45% jugent que la responsabilité de la stratégie en la matière est entre les mains des directions opérationnelles, la DSI n'étant l'instigateur principal que dans moins d'un tiers des cas. Ces chiffres sont issus d'une étude réalisée par Capgemini auprès de 460 responsables informatiques et dirigeants dans des grandes entreprises à travers le monde. Le comité de direction des grandes entreprises est jugé à quasi-égalité comme un atout dans ce déploiement du cloud computing ou comme une contrainte (respectivement 29 et 28% des répondants).
Ceci dit, les craintes sur la sécurité et la confidentialité des données demeurent vives. 56% des entreprises seulement estiment avoir confiance dans le cloud pour héberger des données importantes. 35% estiment nécessaire de recourir à un cloud soumis à la législation de leur pays (par opposition à des services hébergés aux Etats-Unis notamment, à cause du Patriot Act).
Une solution de substitution
La dépendance vis-à -vis des fournisseurs est également pointée. 26% des répondants préconisent donc la création de clouds privés et 72% estime nécessaire de travailler avec plusieurs fournisseurs simultanément.
Le cloud, enfin, est davantage une solution de substitution (remplacement d'anciennes applications) ou de développement (nouvelles applications). Les applications existantes sont rarement migrées d'une infrastructure classique à une infrastructure de type cloud, le coût d'une telle migration étant jugé important pour un bénéfice contestable.
Les directions opérationnelles, instigatrices du cloud
Selon une étude de Capgemini, le cloud computing est adopté désormais par une nette majorité d'entreprises. Mais les directions opérationnelles sont désormais les premiers moteurs de cette adoption.