La plupart des développeurs sont optimistes quant à la capacité de l'IA de réduire leur charge de travail et sont impatients de l'utiliser, mais certains ne font pas confiance à l'IA, selon un rapport récemment publié par la plateforme de recrutement spécialisée CoderPad. Ce rapport se fonde sur une enquête menée auprès de plus de 13 000 développeurs de 149 pays. Environ 5 500 personnes qui recrutent des professionnels de la technologie dans le cadre de leur travail ont également été interrogées.

Le rapport, intitulé State of Tech Hiring 2024, et publié le 9 janvier, révèle que 70 % des développeurs pensent que l'IA contribuera à réduire leur charge de travail et que 60 % d'entre eux souhaitent utiliser davantage l'IA dans le cadre de leur quotidien. Les développeurs interrogés se disent confiants dans les outils professionnels assistés par l'IA, citant des avantages tels que l'assistance au développement, l'apprentissage et les tutoriels, l'auto-complétion, la génération de code, ainsi que la documentation et le support des API.

Pour un développeur sur quatre, l'IA n'est pas fiable

« J'utilise l'IA pour m'aider à générer du code dont l'écriture manuelle constituerait une perte de temps, comme la création de fonctions de récupération avec différentes URL ou l'écriture de script courts en Python », dit ainsi un répondant anonyme.

Mais l'enquête CoderPad révèle également que 29 % des développeurs interrogés ne font pas confiance à l'IA et que 28 % d'entre eux indiquent que leur employeur est opposé à son utilisation. Un quart des développeurs estiment par ailleurs que l'IA n'est pas fiable ou inefficace. Et un tiers d'entre eux considèrent que son utilisation lors d'un entretien ou d'un test technique relève de la tricherie.

Le rapport State of Tech Hiring 2024 montre également que 36% des développeurs expliquent ne pas être intéressés par des responsabilités managériales et les trois-quarts d'entre eux se disent satisfaits de leur management actuel. Néanmoins, l'enquête met en lumière une certaine préoccupation des développeurs quant à la sécurité de leur emploi, 21 % d'entre eux déclarant se sentir moins en sécurité dans leur travail qu'il y a un an (contre 17 % l'année dernière). Près de la moitié des développeurs envisagent de quitter leur emploi au cours des 12 prochains mois.

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