L'ARCEP a mis au point ce nouvel outil afin de pouvoir mesurer les évolutions de prix du marché mobile en France auprès des clients d'Orange France, SFR et Bouygues Telecom. La méthodologie retenue ne permet toutefois que de calculer une dépense minimale théorique (en fonction de la consommation), et non la dépense réelle des clients.
Pour le régulateur, cette tendance à la baisse masque cependant des évolutions contrastées. Les utilisateurs de gros forfaits ont bénéficié de baisses des prix supérieures à la moyenne alors que les plus petits consommateurs ont vu les prix diminuer dans de bien moindres proportions. Seules les cartes prépayées voient leur prix augmenter (+1% par an en moyenne). Ceci s'explique surtout par la réduction de la durée de validité de certaines de ces cartes.
Cette baisse moyenne, l'ARCEP l'attribue surtout à deux phénomènes : l'apparition de forfaits illimités lors de certaines plages horaires et la répartition temporelle avec le bénéfice des appels moins chers le soir et le week-end.
L'Autorité précise qu'elle n'a pas tenu compte de la consommation des données, l'accès à Internet et aux services en ligne étant encore faibles sur la période 2006/2009 (de 4 à 8% des revenus mobiles).
Un prochain indice devrait être publié avant la fin de l'année, incluant les chiffres de 2010
Les dépenses liées aux mobiles en baisse depuis 2006, selon l'ARCEP
Depuis 2006, l'ARCEP constate une baisse annuelle des dépenses liées au mobile de 2,8% en moyenne, selon son tout premier indice de l'évolution des prix des services mobiles publié lors de la présentation de son rapport annuel.