Fin 2019, la modernisation des infrastructures réseaux figurait sur la feuille de route de 96% des décideurs IT en Europe et aux Etats-Unis, selon un rapport intitulé « Enterprise Networking trends 2020 », réalisé pour GTT Communications par Sapio Research. A ce moment-là, la première raison avancée était d'accompagner l'innovation permanente en matière de services, citée par 66% des répondants, tandis que 30% évoquaient le besoin de soutenir une charge accrue sur leurs réseaux. Le besoin de faire évoluer le réseau était donc antérieur à la crise sanitaire survenue entretemps, mais celle-ci a mis en lumière le rôle d'une infrastructure réseau performante pour assurer la continuité des activités dans un grand nombre d'organisations.
Dans cette optique, les entreprises interrogées prévoient de consacrer en moyenne 16,5% de leurs budgets IT globaux à cette évolution. En France, 57% des décideurs IT se disent par ailleurs prêts à investir pour des évolutions importantes.
Près des deux-tiers des organisations s'intéressent au SD-WAN
En termes de solutions, les organisations s'orientent clairement vers les technologies de SD-WAN, 68% d'entre elles envisageant d'introduire celles-ci dans leur stratégie réseau (de façon globale ou dans le cadre d'infrastructures hybrides). 16% déclarent quant à elles rester sur les approches classiques, et 16% veulent déployer des fonctions de virtualisation du réseau. Parmi les bénéfices attendus du SD-WAN figure l'amélioration de la sécurité (citée par 31% du panel), mais aussi de l'expérience des collaborateurs (24%) et des clients (23%). En France, la sécurité est également le premier argument (pour 37% des sondés), mais les décideurs placent en seconde position l'agilité (30%) et la résilience (25%). Le SD-WAN apparaît également comme une technologie facilitatrice pour accompagner la transition vers le Cloud, ainsi qu'un complément dans l'adoption de la 5G. Les principaux freins évoqués portent quant à eux sur le coût des solutions (44%), le faible niveau de standardisation en matière de sécurité réseau (37%), et l'interopérabilité (36%).