La crise sanitaire covid-19 a eu de nombreux impacts sur l'IT révélés au fil d'une certaine quantité d'études, notamment en matière de travail distant. Palo Alto Networks ajoute une nouvelle dimension à ces impacts avec une étude commandée au cabinet Vanson Bourne : ceux en lien avec l'IoT et les cybermenaces associées. 72% des décideurs interrogés ont constaté que le recours au travail hybride pendant la pandémie a conduit à une augmentation du nombre d'incidents de sécurité liés à l'IoT. Il est vrai que les réseaux d'entreprises ont ainsi été connectés à des babyphones, des distributeurs d'aliments pour animaux et des équipements de sport... objets domestiques dont la sécurité n'est pas a priori conçue pour être suffisante pour un réseau d'entreprise. 69% des décideurs informatiques français interrogés (78% à l'échelle mondiale) jugent que leur surface d'attaque a ainsi été accrue durant la pandémie. 96 % des décideurs informatiques interrogés dans le monde, leur entreprise doit améliorer sa façon d'appréhender la sécurité IoT.
A l'échelle mondiale, 72 % des répondants estiment que le passage au travail hybride qui s'est opéré pendant la pandémie a eu pour effet de faire augmenter dans leur entreprise le nombre d'incidents de sécurité liés à l'IoT. En particulier, 78 % déclarent que, pendant la pandémie, le travail à distance a conduit à une augmentation du nombre d'incidents de sécurité liés à l'IoT (France : 72 % ; Allemagne : 84 % ; Royaume-Uni : 41 % ; Etats-Unis : 90 %). Un incident de sécurité est ici défini comme un événement qui est susceptible d'indiquer la présence d'une attaque contre le réseau d'une entreprise.
Une refonte de la politique de sécurité IoT minoritairement souhaitée en France
Selon les pays, les réactions des répondants peuvent fortement varier suite à ces constats. Ainsi, aux Etats-Unis, 30% déclarent qu'il faut revoir intégralement la politique de sécurité IoT et 37% qu'elle nécessite de nombreuses améliorations. En France, les décideurs sont plus optimistes puisque seuls 6 % veulent une refonte et 39 % des améliorations. Le Royaume-Uni est plus optimiste encore avec, respectivement, 4 % et 44 % tandis que l'Allemagne est un intermédiaire avec, respectivement, 23 % et 35 %. Pourtant, la sécurité effective est loin d'être corrélée avec l'optimisme. Ainsi, 32% des répondants français admettent que l'IoT partage son réseau avec le réseau général, sans aucune segmentation, contre 33 % au Royaume-Uni, 23 % en Allemagne et 15 % aux Etats-Unis.