Les centres de services partagés génèrent des économies, confirme Deloitte
D'après Deloitte Conseil, les Centres de services partagés permettent aux entreprises de réduire leurs coûts financiers, grâce à la mise en place de processus structurés et pilotés par un même groupe de travail.
Le cabinet Deloitte Conseil vient de publier les résultats de sa quatrième étude internationale sur les Centres de services partagés (CSP). Menée auprès de 130 organisations (entreprises réalisant plus de 4 MdE de chiffre d'affaires), ce qui représente 332 CS, cette étude montre que, dans 58% des cas, la création de CSP a permis de générer des économies importantes en terme de personnel (ETP, Equivalents Temps Plein). Pour les sociétés cotées aux Etats-Unis, 53% des répondants considèrent en outre que les CSP ont financièrement allégé leurs efforts en matière de mise en conformité avec la loi Sarbanes-Oxley. « La tendance pour dégager des économies passe aujourd'hui par des processus d'amélioration continus, planifiés et pilotés par des groupes de travail structurés », conclut Jean-Michel Demaison, senior manager chez Deloitte Conseil.
La compétence linguistique devient un critère de choix
Autre enseignement de cette étude, il y a un changement dans les critères de choix de la localisation d'un CSP. Longtemps guidées par des problématiques d'économie, les entreprises tiennent désormais compte de la qualité de la main d'oeuvre (41% des répondants) ainsi que de sa disponibilité (38%). Le coût arrive seulement en cinquième position, avec 24% des répondants. La compétence linguistique, longtemps ignorée, est citée comme critique par 33% des sociétés interrogées.
Contrairement aux idées reçues, beaucoup d'entreprises se déclarent réticentes à l'idée de créer des CSP globaux. Seuls 22% des répondants envisagent une concentration de leurs Centres. Autre surprise, les groupes ne souhaitent pas élargir leur couverture géographique. 34% des CSP de l'enquête se cantonnent à fournir des services à un seul pays. Sur un plan fonctionnel en revanche, ils sont prêts à intégrer de nouvelles activités, notamment dans des départements clés, comme le système informatique ou les ressources humaines.