Si la crise sanitaire a impliqué le développement brutal du télétravail, ce phénomène a nécessité une adaptation de la cybersécurité, notamment au niveau du poste de travail ou de l'environnement numérique de travail. 92 % des RSSI interrogés par Ivanti dans sa récente étude ont souligné la nécessité de déployer des mesures de sécurité supplémentaires pour mieux sécuriser l'accès au SI par les collaborateurs. Logiquement, 81 % estiment que les dépenses pour sécuriser les SI vont s'accroître. Parmi les besoins exprimés, 80 % jugent nécessaire de remplacer les mots de passe par des moyens d'authentification plus efficaces. Les solutions d'UEM (Gestion unifiée du poste client) et celles d'authentification biométrique sont parmi les premières citées.
En moyenne, 41 % du budget des RSSI sont consacrés à des solutions d'UEM. Mais 80 % anticipent une augmentation de ce chiffre, notamment pour faire face à la croissance du nombre de terminaux susceptibles de se connecter au SI. 70 % des RSSI jugent que l'utilisation de l'authentification biométrique pour autoriser l'accès à distance aux données d'entreprise va augmenter dans leur entreprise, 24 % jugeant cette augmentation significative. 75 % des entreprises ayant connu une attaque par hameçonnage, ce qui est à l'origine de 22 % des fuites constatées dans le monde selon une autre étude diffusée par Verizon, Ivanti rappelle que la première cible des pirates dans ce cas est la récupération des mots de passe, d'où l'urgence d'adopter une autre forme d'authentification.