Lenovo a clos en septembre son deuxième trimestre fiscal sur un chiffre d'affaires de 13,5 Md$, en hausse de 1% par rapport à la même période un an plus tôt. C'est peu, mais sur la base de cette croissance faible le fabricant chinois est tout de même parvenu à améliorer sa marge brute de 2,7 points à 16,1% de ses revenus. Il en ressort un résultat opérationnel de 442 M$ (+53%) et finalement un bénéfice net de 244 M$ (+40%).
Le point fort du groupe réside très majoritairement dans sa division PC (PC and Smart Devices Group). Les revenus trimestriels de cette dernière ont crû de 4,1% à 10,7 Md$, pour un profit avant impôt de 612 M$ (+97 M$). Le chiffre d'affaires issu des ventes de logiciels et de services s'est également apprécié, de 35% à 900 M$. A l'inverse, la division Mobile Business Group, qui commercialise les smartphones et les tablettes de Lenovo, a perdu 5,7% de chiffre d'affaires à 1,5 Md$.
La faible demande des grands opérateurs pénalise la division DCG
La plus grosse déception vient de la division Data Center Group (DCG) qui continue de voir ses revenus baisser. Ils ont précisément reculer de 13,8% à 1,33 Md$. DCG a été encore une fois impacté par la baisse des commandes des opérateurs de datacenters hyperscales et par le recul des prix de composants clés. Abstraction faite des achats des grand opérateurs de cloud, le chiffre d'affaires de la division a effectivement progressé de 47%.
La part des revenus que la division DCG réalise hors du marché des datacenters hyperscales, Lenovo entend la développer en misant sur l'infrastructure définie par logiciel et le stockage, tout en investissant dans l'edge computing et l'IA. Le fabricant parie également sur une reprise des investissements des grands opérateurs de cloud public lors du semestre en cours.