Huawei est chinois d'origine, mais de plus en plus local dans sa filiale française. Le CEO mondial Ren Zhengfei est venu signer un accord au mois de juillet dernier avec le 1er Ministre Manuel Vals et assurer que les effectifs de la filiale allaient doubler dans les cinq ans à venir, en partant de 650 actuellement (à 78% français). 200 des 650 nouvelles recrues seront affectées à la R&D. L'équipementier implante en France quatre centres de recherche. Le 1er est déjà ouvert, à Sophia Antipolis et concerne les chipset, il récupère d'anciennes équipes issues de Texas Instruments. Les trois autres traiteront du design des produits (la France est réputée sur le sujet), des différentes formes de connectivité au domicile, des mathématiques et les algorithmes parallèles (autre spécificité hexagonale).
Le message est clair et doublement significatif : Huawei n'est pas un importateur mais une société qui travaille avec l'écosystème français, la société est bâtie sur la R&D en France comme partout dans le monde. Histoire de rompre avec l'image passée du low cost, le fer de lance c'est le produit et la, ou les, technologies qui sont derrière. Une différence notable par rapport à Lenovo, le stockage de Huawei est « fait maison », sans rachat de compétences.
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