45% des travailleurs tertiaires français souhaiteraient davantage télétravailler, selon une étude de OnePoll sur la commande de Citrix réalisée durant le confinement en lien avec la crise sanitaire du Covid-19. Au niveau mondial, 43% aimeraient profiter d'un modèle de travail plus flexible pour passer facilement du bureau au télétravail, et vice versa. 52% estiment d'ailleurs que les allers-retours entre le travail et la maison devraient désormais appartenir au passé. Encore une fois, les temps de trajet sont donc fustigés pour justifier le télétravail. Mais les espaces de co-working et le flex-office devraient, eux, reculer pour des raisons d'hygiène selon 58% des répondants.
Le télétravail est donc appelé à se développer au point que 56% des répondants considèrent qu'à l'avenir, les bureaux serviront principalement de lieu de réunion et de garant du lien social. 50% pensent que les employeurs verront davantage les côtés « humains » de leurs collaborateurs après le passage massif au télétravail en lien avec la crise sanitaire. Pour 38% des répondants, le bénéfice à conserver de la phase de confinement et de télétravail induit est la flexibilité des horaires. 34% pensent que la verticalité hiérarchique en sortira assouplie et 23% espèrent que le climat de confiance forcée liée au télétravail perdurera.
Pour 70% des répondants, sous réserve de disposer des bonnes technologies, le télétravail est plus efficace que le travail au bureau. Cette réserve explique sans doute le fort recours au shadow IT durant cette période : messagerie instantanée (43%), visioconférences (42%), terminaux personnels (39%) et réseaux sociaux (28%). Les DSI se doivent donc de mettre à disposition les outils nécessaires afin d'éviter que les utilisateurs se tournent vers des applications non-agréées.