Un employé de Reuters a malencontreusement adressé un email à 33 000 collaborateurs. Le blog Digits du Wall Street Journal a relayé la survenue de l’incident, lequel a ensuite provoqué une réaction en chaîne ralentissant nettement la connexion Internet de nombre d’employés au sein de l'agence de presse. La raison? Parmi les plusieurs dizaines de milliers de destinataires, certains ont eu la mauvaise idée de répondre à la missive en cliquant sur «répondre à tous», transmettant donc la réponse à tout le monde et provoquant en réaction des centaines de réponses... une nouvelle fois envoyées à tout le groupe de destinataires… et ainsi de suite.
Correspondant chez Reuters spécialisé en nouvelles technologies, Eric Auchard s’est amusé à classer le type de réponses renvoyées. La plupart des employés ont supplié que l'on cesse de les spammer. D’autres ont donné des conseils pour stopper la réaction en chaîne, mais en dissimulant les infos potentiellement utiles dans le corps du message. Une minorité a tout de même pensé à avertir de ne pas cliquer sur «repy to all», en plaçant plus judicieusement l'info dans l'objet du mail. En anglais, l’un des termes utilisés pour qualifier ce type d’incident est plutôt parlant: «reply allpocalypse» (apocalypse répondre à tous).
Le réseau de Reuters ralenti par une cascade d'emails
Le réseau de Reuters a subi un net ralentissement à cause d'une réaction en chaîne de «réponses à tous» à un mail envoyé initialement à des dizaines de milliers de destinataires.