Aucun téléphone, aucun site web, aucun email, aucune trace sous ce nom dans les différents annuaires. Le prestataire GLI existe-t-il ? Ce prestataire gère (ou gérait) pourtant les abonnements de près de la moitié de la presse française et a, souvenez-vous, perdu les données sur les abonnés de tous ces groupes. Oups.
Si le groupe IT-News-Info, éditeur de CIO, est totalement autonome sur ce sujet et n'est donc pas concerné, nous cherchons depuis une semaine par tous moyens à obtenir des réponses à nos questions auprès de GLI ou de certains services de diffusion des titres concernés. On ne perd pas ainsi des données autant sensibles et porteuses de l'essentiel de la valeur de grandes entreprises ! Où est le PRA ? Où est le PCA ?
Peu de réponses techniques
Les rares numéros de téléphone répondants sont ceux de certains services abonnements des différents titres concernés. Mais impossible d'aller plus loin ou d'avoir le moindre contact avec un responsable de GLI. Les hôtesses des centres de contact ont visiblement des instructions pour interdire toute remontée. Une agence de RP assure toutefois le service minimum. Le prestataire possèderait toujours les données de ses clients dans une baie de stockage encore fonctionnelle selon la lettre spécialisée Mind. Des plantages de baies de stockage, cela arrive même aux plus grands. Cela peut avoir des impacts métier, évidemment. Mais c'est l'affaire, au pire, de quelques jours pour remettre tout d'aplomb.
Sur le plan métier, notre confrère spécialisé dans les relations clients En Contact, qui a révélé l'affaire, a poursuivi son enquête. Pourquoi les différents titres concernés n'adressent-ils aucune information à leurs abonnés ? Les données d'adressage pures, gérées chez les routeurs (prestataires qui gèrent les expéditions postales), semblent, pour l'heure, avoir été préservées puisque les magazines continuent d'arriver chez les lecteurs... peut-être même chez ceux dont l'abonnement est échu.