L'imprudence ne frappe pas que les cadres d'entreprises. Les gouvernants sont également concernés. Selon nos confrères de la RTBF, le premier ministre belge, Elio Di Rupo, s'est ainsi fait voler son ordinateur portable dans son automobile de fonction, durant une brève absence de son chauffeur. Selon les autorités belges, l'ordinateur ne contiendrait aucune information classifiée. Il n'en demeure pas moins que la perte de « notes de travail » est tout de même un grave problème.
Pour l'instant, la sécurisation de l'ordinateur n'est pas connue. Il n'est ainsi pas certain qu'il existât une autre protection que le simple mot de passe d'accès au système d'exploitation. Il suffit alors à un éventuel pirate mal intentionné de démonter le disque dur et d'y accéder avec un autre ordinateur pour récupérer tout le contenu sans connaissance technique pointue.
Cette affaire est l'occasion de rappeler l'importance d'une parfaite sécurisation des terminaux mobiles. Si même un premier ministre peut se faire voler un de ses terminaux, tout cadre d'entreprise peut en être victime à tout moment. Les données doivent donc être protégées non seulement contre le détournement suite à la récupération du disque dur par un pirate mais aussi contre la perte liée à la disparition du support physique.
Le premier ministre belge se fait voler son portable
Même les chefs de gouvernement peuvent se faire voler leur ordinateur portable, avec leur contenu.