D'après une étude menée par le cabinet PAC, le cloud hybride s'impose de plus en plus dans l'entreprise à travers la place croissante prise par le cloud public. Notons cependant que seulement 25% des répondants ont réellement mis en place une informatique hybride étendue mixant à la fois de l'informatique traditionnelle, du cloud privé et du cloud public. La tendance est donc là mais l'adoption n'est pas encore majoritaire.
Les architectures hybrides servent encore pour l'instant à des parties peu ou pas stratégiques du système d'information. En tête, on trouve ainsi les tests puis l'hébergement de sites web (l'hybride étant pratique pour le recours à des ressources en cas de pic d'audience). A l'inverse, le traitement des données de type Big Data, qui réclame de la performance et de la sécurité, est en queue de peloton.
Des freins techniques
Le cloud hybride reste cependant freiné par des considérations techniques. Ainsi, l'intégration entre plusieurs clouds est jugé insuffisante (50% des répondants). Celle avec le SI existant reste également délicate (49%). Enfin, la difficulté d'automatiser est également pointée par 41% des répondants.
Pour PAC, le recours au cloud public et au SI hybride est plus une question d'opportunité que de stratégie. Mais la DSI pourrait évoluer vers un rôle de broker de services, challengée par les métiers avec les services cloud externes.