Pour la 4e année, le cabinet KPMG a livré les résultats de son étude mondiale consacrée aux technologies de rupture, leurs impacts sur l'activité des entreprises mais également les différents freins à leur commercialisation. Parmi les résultats saillants de ce Global Technology Innovation Survey 2015, on notera que parmi les technologies reconnues comme allant avoir le plus grand impact pour piloter la transformation de l'activité des entreprises dans le monde, arrive en tête le cloud (11%), suivi par l'internet des objets et le M2M - ex-aequo avec data et analytics - (9%) et la mobilité (7%). On trouve ensuite la robotique et la cybersécurité (6%), les biotechnologies, l'impression 3D, l'intelligence artificielle et l'informatique cognitive (5%). Plateformes de devises digitales (bitcoin, systèmes de paiement...) et biométrie ferment la marche (4%).
A noter qu'il existe certaines fortes disparités en fonction des régions du monde. Ainsi, en Chine, l'IoT/M2M arrive en tête des technologies distruptives (14%), alors qu'au Japon c'est l'intelligence artificielle et l'informatique cognitive (23%). Le Japon qui justement se démarque en arrivant en tête des pays considéré comme un futur hub de l'innovation technologique d'ici 4 ans (22%), devant New-York (19%) et Shanghai (17%).
La sécurité, 1e barrière des technologies de rupture
Concernant les principales barrières à la commercialisation des innovations technologiques, sans surprise, les problèmes de sécurité arrivent en tête (30%), devant la complexité (24%) ou encore la gestion du risque (19%). « Les entreprises qui réussiront demain seront celles qui arrivent à déployer simultanément plusieurs innovations de rupture, tout en développement les compétences et l’agilité de leurs équipes pour relever un tel défi », a expliqué Marie Guillemot, Associée KPMG et responsable des secteurs Technologie, Média et Télécommunication.