Pour le compte d'Atos et d'IQM Quantum Computers, un fabricant européen d'ordinateurs quantiques, le cabinet d'études IDC a interrogé 110 décisionnaires travaillant dans les plus grands centres HPC mondiaux afin de sonder leurs perspectives en matière d'informatique quantique. Si 27% seulement des répondants expérimentent aujourd'hui celle-ci, les proportions pourraient rapidement s'inverser, puisque 76% des centres HPC prévoient d'utiliser l'informatique quantique d'ici 2023. Par ailleurs, 71% prévoient d'investir dans une infrastructure quantique sur site d'ici 2026.
Pour les décideurs interrogés, les ordinateurs quantiques vont notamment permettre de relever de nouveaux défis, comme la logistique de la chaîne d'approvisionnement ou le changement climatique (45 %), mais aussi de résoudre plus rapidement des problèmes déjà existants (38 %) et de réduire les coûts informatiques (42 %). Les cas d'usage envisagés ont pour point commun d'impliquer l'analyse d'énormes quantités de données, mais l'informatique quantique apparaît également comme un moyen de résoudre des cas d'usage sectoriels spécifiques, par exemple dans le secteur financier ou dans la santé. Les principales applications identifiées par les répondants concernent ainsi, dans l'ordre, la recherche dans des bases de données (59 %) ; l'analyse des risques d'investissement (45 %) ; la modélisation moléculaire (41 %) et la gestion d'actifs (32 %).
Le HPC s'intéresse de plus en plus à l'informatique quantique
Selon une étude d'IDC, les grands centres de HPC souhaitent utiliser l'informatique quantique à brève échéance. Plusieurs cas d'usage ont déjà été identifiés.