Dans une récente interview accordée à Wired, le sulfureux entrepreneur d'origine allemande a expliqué que chaque utilisateur chargeant un fichier sur la plateforme disposera d'une clé de décryptage unique, permettant ensuite de traiter le fichier une fois que celui-ci sera téléchargé. De cette manière, les fichiers ne seront pas lisibles par l'hébergeur, qui ne pourra pas connaître leur caractère légal ou non. Cela aura pour conséquence de rendre extrêmement compliquées les poursuites pour les ayants droit. Pour le reste, Mega ressemblera beaucoup à ce que proposait feu Megaupload : une plateforme sur le cloud qui permet de stocker et de partager d'un clic du contenu multimédia (chansons, vidéos, jeux, livres, documents...). Cependant, Mega s'assurera que chaque fichier soit stocké simultanément sur deux serveurs, dans deux pays différents.
Une première vidéo mise en ligne
Malgré les apparences, Kim Dotcom insiste que Mega n'est pas "un gros doigt d'honneur à Hollywood et au département de la Justice des Etats-Unis", avec qui il a déjà eu maille à partir. Au mois de septembre, Kim Dotcom a mis en ligne une vidéo présentant son projet. Il y est question de diffusion de musique en streaming et de comptes d'artistes rémunérés.
Il ressort de cette vidéo un site au design soigné, avec des fiches complètes sur les artistes (biographies et actualités), un service de streaming, une interaction avec les réseaux sociaux et une distinction entre les comptes utilisateurs (gratuits et premium) et les accès artistes, avec pour ceux-ci la possibilité de "gérer" leur carrière. Le développement d'une application Android est également suggéré.