Le Centre Hospitalier de Sens (CH Sens) a, comme tous ses homologues, des obligations très élevées en matière de disponibilité et de qualité de service, y compris en informatique. Avec 1400 employés répartis sur 4 sites pour gérer 700 lits, le CH Sens ne bénéficie que d'une DSI de 8 personnes généralistes, parfois renforcée de prestataires externes. Or ces personnels ont avant tout des obligations d'évolution du système d'information hospitalier. Les tâches relevant de la maintenance et de l'exploitation doivent donc être minimales sans que les utilisateurs finaux aient à se plaindre pour obtenir un dépannage d'un outil. Malgré tout, les données de qualité de service doivent être disponibles et objectives.
Pour faciliter l'exploitation et la maintenance, le CH Sens a choisi en décembre 2012 de déployer une solution de supervision. Il s'agit en effet de surveiller le fonctionnement d'une centaine d'applications, de 75 serveurs (à 90% virtualisés), de 650 postes de travail, de 140 tablettes et de 250 imprimantes. Cet environnement, de plus, ne cesse d'évoluer.
Le centre hospitalier a choisi POM Monitoring de l'éditeur-intégrateur Exosec, une distribution basée sur la solution Open Source Nagios. Cet outil a été choisi parce qu'il associait une solution Open Source reconnue et une surcouche facilitant son utilisation et son paramétrage. L'inventaire des actifs informatiques existant antérieurement, le paramétrage et l'implémentation de l'outil sur un serveur virtuel n'ont pris que quelques jours. Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
Le CHU de Sens a choisi une solution sur base Open Source pour la supervision de ses postes
Le centre hospitalier de Saint-Jean à Sens a déployé une solution de supervision non seulement pour assurer sa qualité de service mais aussi pour en objectiver les indicateurs.