Centre hospitalier ordinaire, le CH de La Tour Blanche à Issoudun comprend 481 lits et places répartis entre un pôle médical de proximité, le plateau technique de rééducation de référence pour la Région Centre Val-de-Loire (130 lits) et des services pour personnes âgées (EHPAD...). Les quelques 600 agents du centre hospitalier bénéficient de 400 postes de travail et d'une vingtaine de serveurs, le tout permettant évidemment de faire fonctionner l'ensemble des métiers, notamment avec les logiciels édités par Berger Levrault. Or, dans la nuit du 1er au 2 octobre 2019, un cryptovirus s'est déclenché, entraînant un début de blocage du SI. Par précaution, il a décidé d'arrêter immédiatement l'ensemble du SI pour éviter toute propagation. Les métiers ont donc fonctionné à partir de cet instant en mode dégradé, conformément à la procédure pré-établie, avec retour aux processus papier. Une semaine plus tard, l'essentiel était revenu en mode normal.
« Notre premier objectif a été bien sûr de tout remettre en fonctionnement » indique Martine Araujo, responsable des services informatique du CH La Tour Blanche. Le cryptovirus est probablement entré dans l'hôpital par un e-mail contaminé. Mais l'anti-virus Kaspersky, installé sur tous les postes de travail et sur tous les serveurs, ne l'a pas repéré à temps.