Selon une récente étude du cabinet McKinsey, financée notamment par Google, le développement des activités Internet a entraîné ces 15 dernières années la création de 1,15 millions d'emplois dont 700 000 dans des métiers nouveaux liés aux aspects techniques du Net. En outre, ce dernier, a généré l'an dernier 78 Md€ de revenus pour l'économie française, soit 3,7% du PIB. D'ici 2015, son poids pourrait passer à 5,5% du PIB. De fait, la filière Internet (FAI, fabricants de matériels, éditeurs de logiciels liés à l'internet, e-commerçant, publicité en ligne...) devrait donc générer à cette date un chiffre d'affaires de 129 Md€ dans l'Hexagone, selon les prévisions du cabinet.
Ces chiffres peuvent être considérés comme un minimum puisqu'ils ne tiennent pas compte des effets indirects du web sur l'économie. Par exemple, les achats faits dans les réseaux de distribution physiques mais qui ont été préalablement préparés ou déclenchés par une recherche en ligne. McKinsey estime leur valeur à 28 Mds€. Les « bénéfices de services financés par la publicité, mais techniquement gratuits », tels que les courriers électroniques par exemple, représenteraient quant à eux 7 Mds€.
Un accélérateur pour les PME
Pour McKinsey, le web est en outre un « accélérateur de développement », notamment pour les PME. Chaque euro investit par une entreprise dans les technologies de l'Internet (logiciels, sites...) se traduit par « deux euros de marge opérationnelle » et « chaque euro dépensé en marketing en ligne a rapporté 2.5 euros de bénéfice », souligne ainsi l'étude. Et pour couronner le tout, les entreprises qui investissent dans les technologies du web connaîtraient une croissance deux fois plus rapide que les autres et exporteraient deux fois plus.
Si l'étude de McKinsey indique que l'impact d'Internet sur l'économie française est positif, il convient toutefois d'émettre une réserve sur ce constat. Internet crée, certes, des emplois et contribue au développement des PME, mais il détruit aussi certaines activités. La baisse de l'activité courrier de la poste causée par les emails en est une des illustrations.
Ces chiffres peuvent être considérés comme un minimum puisqu'ils ne tiennent pas compte des effets indirects du web sur l'économie. Par exemple, les achats faits dans les réseaux de distribution physiques mais qui ont été préalablement préparés ou déclenchés par une recherche en ligne. McKinsey estime leur valeur à 28 Mds€. Les « bénéfices de services financés par la publicité, mais techniquement gratuits », tels que les courriers électroniques par exemple, représenteraient quant à eux 7 Mds€.
Un accélérateur pour les PME
Pour McKinsey, le web est en outre un « accélérateur de développement », notamment pour les PME. Chaque euro investit par une entreprise dans les technologies de l'Internet (logiciels, sites...) se traduit par « deux euros de marge opérationnelle » et « chaque euro dépensé en marketing en ligne a rapporté 2.5 euros de bénéfice », souligne ainsi l'étude. Et pour couronner le tout, les entreprises qui investissent dans les technologies du web connaîtraient une croissance deux fois plus rapide que les autres et exporteraient deux fois plus.
Si l'étude de McKinsey indique que l'impact d'Internet sur l'économie française est positif, il convient toutefois d'émettre une réserve sur ce constat. Internet crée, certes, des emplois et contribue au développement des PME, mais il détruit aussi certaines activités. La baisse de l'activité courrier de la poste causée par les emails en est une des illustrations.