Selon Thomas Davies, « il n'y a plus de limite au périmètre informatique des entreprises comme c'était le cas auparavant ». Ajoutant : « Nous devons désormais essayer de trouver un moyen d'exploiter la puissance et la sécurité des technologies grand public et les transformer en énergie et en productivité dans l'environnement professionnel. Toute technologie grand public, utilisée par un grand nombre de personnes, qui est intuitive, facile à utiliser, souvent gratuite, arrivera dans votre environnement de travail plus rapidement que nous ne le pensons ».
Le rythme va s'accélérer
M. Davies estime encore que ceux qui ne parviendront pas à se préparer et à s'adapter à cette évolution risquent de se laisser distancer. « Aujourd'hui, le rythme du changement est à son niveau le plus faible », a-t-il déclaré. « Nous sommes encore dans une bonne période... Mais cela va changer. Le rythme va considérablement s'accélérer ». De son côté, Dan Cobley, le directeur général de Google UK, espère qu'Android Wear, une version de l'OS Android pour les objets portables, annoncée en mars dernier, deviendra leader du marché, au même titre qu'Android pour les smartphones.
Néanmoins, alors que Thomas Davies et Dan Cobley faisaient la promotion de l'adoption des dispositifs portables dans l'entreprise, le président de Google Enterprise, Amit Singh, déclarait qu'actuellement son département ne travaillait sur aucune application métiers pour Android Wear ou Google Glass. « Pour le moment, nous [Google Enterprise] ne cherchons pas à développer des applications pour Google Glass ou Google Wearables », a-t-il précisé. « En général, nous commençons toujours par développer en priorité un grand nombre de produits pour le grand public. Ensuite, au fil du temps, si des types d'utilisation pour l'entreprise émergent, nous étudions tous les aspects, procédons à tous les contrôles réglementaires avant d'envisager leur transposition dans l'entreprise ».
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