Sauvegarder ses données de manière sure selon la règle 3-2-1 (3 copies, 2 technologies, 1 hors-site hors-ligne) n'est pas une option mais une obligation. Le récent incident avec le datacenter OVH a rafraîchi la mémoire de certains... trop tard. Or une étude réalisée par le cabinet Vanson Bourne pour le compte de Veeam signale que 58 % des sauvegardes échouent, laissant les données sans protection. Cette sécurisation insuffisante constituerait la principale menace pour la transformation numérique de leur entreprise dans les 12 prochains mois pour 40 % des répondants. De plus, 80 % des entreprises souffrent d'un « écart de disponibilité » entre ce dont elles devraient bénéficier et ce dont elles bénéficient effectivement. 76 % subissent un « écart de réalité » entre la fréquence de sauvegarde de leurs données et la quantité de données qu'elles peuvent se permettre de perdre après une panne.
En 2021, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, 14 % des données des entreprises ne sont pas sauvegardées du tout. Même officiellement sauvegardées, les données ne sont pas nécessairement réellement récupérables en cas d'incident : et 58 % des restaurations échouent. Or les pannes impromptues sont courantes : 95 % des entreprises en ont subi au cours des 12 derniers mois et un serveur sur quatre en a connu au moins une l'an passé ! Avec la crise sanitaire, 91 % ont intensifié leur utilisation des services cloud durant le premier mois de la pandémie et 60 % prévoient d'ajouter des services cloud supplémentaires à leur stratégie informatique.
Le manque de résilience IT est une menace pour les entreprises
Dire que la transformation numérique commence par la résilience IT peut sembler être une évidence. Or 30 % des répondants admettent que leurs projets de transformation numérique ont été retardés ou suspendus pendant les 12 derniers mois. Les obstacles à la transformation sont multiples, qu'il s'agisse des équipes informatiques monopolisées par le maintien de l'activité durant la pandémie (53 %), de la dépendance à des systèmes informatiques anciens (51 %), de la pénurie de compétences spécialisées pour la mise en oeuvre des nouvelles technologies (49 %) ou encore de l'incertitude économique menaçant leurs projets (40 %).
Logiquement, le changement de solution de sauvegarde primaire peut être motivé par le gain de fiabilité (31 % des répondants) mais ce n'est pas la seule motivation. 22 % déclarent attendre une réduction du TCO ou une amélioration du ROI. Pour moderniser la protection des données, 46 % des entreprises à travers le monde déclarent vouloir recourir à un prestataire BaaS (Backup as a Service) et 51 % prévoient d'adopter une solution DRaaS (Disaster Recovery as a Service) d'ici à 2023.
La sauvegarde des données ne doit plus être une option
Selon une étude réalisée par Vanson Bourne pour Veeam, 58 % des sauvegardes informatiques échouent, mettant en danger le patrimoine data.