La répression des fraudes donne une dernière chance aux FAI
Plus aucun doute n'est permis. Les FAI sont dans le collimateur de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). Pendant 3 mois, l'organisme va les recevoir pour leur demander des comptes. Le premier opérateur convoqué le 1er février 2007 a été Télécom Italia (Alice). La DGCCRF adresse plusieurs reproches aux FAI: d'abord, leur qualité de service est largement perfectible. Ensuite, leurs services d'assistance ne sont pas suffisamment disponibles. La Répression des Fraudes a reçu 31 000 plaintes en 2005. Parmi ces plaintes, 30 % concernaient des problèmes techniques, 25 % des difficultés à résilier le contrat. Au premier semestre 2006, la DGCCRF n'a noté qu'une légère amélioration : les plaintes ont très légèrement reculé (14 500) alors que le nombre d'abonnés a cru.
Elle ne s'en contentera pas : « Des actions de contrôle sont d'ores et déjà programmées pour le premier trimestre 2007 ». La DGCCRF s'est donc engagée dans une phase d'intimidation. Mais si elle n'obtient pas de réelle avancée, elle compte passer à la deuxième phase : la répression. « La DGCCRF continue d'exercer une vigilance accrue sur ce secteur et n'hésitera pas à s'engager dans une voie répressive à l'encontre des acteurs à l'origine de pratiques commerciales agressives ou déloyales ». Une bonne nouvelle pour les nombreuses victimes de la malhonnêteté de certains FAI.