Face à l'obsolescence de son SIRH en place depuis 15 ans, la Maif a décidé en 2020 de chercher une solution de remplacement. Le système en place ne lui permettait en particulier pas d'assurer simplement les transmissions automatiques fréquentes vers l'Urssaf, la CNAM ou France Travail, exigées depuis 2016 par la DSN (Déclaration sociale nominative).

Mais la mutuelle, qui compte plus de 4 millions de sociétaires, a affiché un CA de 4,7 Md€ en 2023 et réalise chaque mois plus de 9 500 paies, souhaitait aussi tout simplement garantir une paie juste et conforme, versée en temps et en heure. Un service de base que son système en place n'assurait plus. D'un point de vue à la fois métier et IT, elle a voulu en profiter pour optimiser ses processus et, ainsi, réduire les coûts de maintenance, améliorer l'expérience utilisateur, faciliter l'accès de tous aux données RH et supprimer les saisies multiples de données.

Une refonte de l'interfaçage avec les 27 autres SI

La Maif a finalement décidé en 2021 de se tourner vers la solution SaaS ADP Link de gestion des ressources humaines dédiée aux très grands comptes, solution qui comprend entre autres un moteur de paie personnalisable avec des fonctions comme la gestion multi-structures et multi-conventions ou encore le calcul de paie à la demande pour une simulation ou un solde de tout compte. Elle l'a complétée avec un module de gestion centralisée des données nécessaires au contrôle des paies, des déclarations et de la comptabilité, une revue des rémunérations pour un pilotage des augmentations individuelles, une gestion de l'épargne salariale et un simulateur des avantages sociaux.

Le déploiement a commencé en septembre 2021 par plusieurs grands chantiers métiers et IT : gestion administrative du personnel, paie et post-paie, gestion des temps et activités, rémunération, coûts et budget, data, interfaces, recette et conduite du changement du côté IT. Les premiers modules sont en place depuis le mois de mai. Pour installer la nouvelle solution, la Maif et ADP ont dû complètement redévelopper l'interfaçage avec les 27 autres SI, avec lequel le SIRH historique était connecté. Le tout en évitant au maximum les perturbations au moment de la mise en production.