La hausse du dollar émousse le deuxième trimestre d'Oracle
Résultats deuxième trimestre 2009 Oracle Chiffre d'affaires : 5,6 Md$ (+6%) Bénéfice net : 1,3 Md$ (-1%)
Oracle a annoncé jeudi des résultats légèrement en deçà de ses prévisions pour son deuxième trimestre clos le 30 novembre. La faute principalement à la remontée du dollar, selon l'éditeur. Sur ce trimestre, le chiffre d'affaires global d'Oracle a atteint 5,6 Md$ en normes Gaap, en hausse de 6% par rapport au même trimestre l'an dernier (non Gaap : 5,7Md$, +6%). Le bénéfice trimestriel, lui, a perdu 1% sur l'an dernier, avec 1,3 Md$ (non Gaap : 1,7 Md$, +8%). Le revenu Gaap par action se contente de 0,25 $ alors qu'il aurait atteint 0,29$ sans la hausse de la monnaie américaine (le revenu non-Gaap atteint 0,34$, en phase avec les prévisions des analystes).
Par rapport à la même période l'an dernier, les ventes de licences ont cru de 8% ce trimestre, mais les nouveaux logiciels ont perdu 3%. Là -encore, face aux analystes, Oracle a blâmé les fluctuations des taux de change avec le dollar qui ont mécaniquement réduit la valeur de certaines ventes réalisées hors des Etats-Unis. Le chiffre d'affaires de la maintenance a augmenté de 20% et les services de 5% (Gaap).
Plusieurs contrats emportés face à Salesforce
L'éditeur a profité de l'annonce de ses résultats trimestriels pour se féliciter de sa plus importante signature de contrat de gestion des forces commerciales en ligne. Une opération qui lui aurait permis de dépasser son rival en la matière, Salesforce.com. Selon le PDG d'Oracle, Larry Ellison, le client concerné, dont il n'a pas dévoilé le nom, aurait même quitté Salesforce pour Oracle. Il a ajouté qu'il ne s'agissait pas du seul succès emporté sur son concurrent ce trimestre. L'éditeur a également vendu sa première Database machine, une offre couplant serveurs et base de données, concoctée avec HP.
Larry Ellison a aussi évoqué la poursuite de sa série d'acquisitions. « Certaines sociétés sont évaluées à des prix beaucoup plus attractifs aujourd'hui, a-t-il expliqué, mais je ne suis pas sûr qu'elles soient particulièrement enthousiastes à l'idée d'une vente. Oracle recherche des opportunités de grosses acquisitions si le prix est juste. »