En juillet 2021 la start-up Spendesk a réussi un tour de table de 100 millions d’euros en série C. Aujourd’hui, elle renouvelle l'opération et lève 100 millions d’euros supplémentaires auprès de l'investisseur Etats-Unien Tiger Global, et de l’ensemble de ses investisseurs existants : Index Ventures, Eight Roads, General Atlantic et eFounders. Cette extension de série C propulse la jeune pousse au rang de 26ème licorne française. Avec un total de 260 millions d’euros levés à ce jour, elle se voit en effet valorisée plus d’un milliard d’euros (le montant exact n’a pas été communiqué pour l’instant). Spendesk marche dans le sillage de ses semblables Back Market, Exotec, Qonto, Ankorstore ou encore Payfit ayant récemment fait l'actualité avec leur élévation au rang de licorne après des levées de fonds spectaculaires.
Fondée en 2016, cette fintech propose une solution de gestion des dépenses tout-en-un qui offre visibilité et automatisation aux directions financières. La start-up fournit une plateforme pour centraliser les approbations de dépenses, les cartes virtuelles et physiques pour les employés, les remboursements de frais et la gestion des factures associées. L'objectif est de libérer les équipes DAF des tâches administratives quotidiennes souvent répétitives et de s'adapter à la norme actuelle des logiciels de gestion de dépenses. Spendesk s’adresse aux PME de moins de 1000 employés.
Recruter des candidats internationaux
La crise du covid-19 a poussé les entreprises vers cette digitalisation et Spendesk a su profiter de cette vague. Elle a en effet doublé son chiffre d’affaires en l’espace d’un an tout comme ses effectifs - passés de 150 à 300 collaborateurs. « Nous avons embauché 100 nouveaux Spendeskers, aidé nos clients à gérer plus de 3 milliards d'euros de dépenses via notre plateforme et accueilli plus de 2 000 responsables financiers lors de notre premier CFO Connect Summit », rapporte Rodolphe Ardant, CEO et co-fondateur de Spendesk.
Cette dernière levée de fonds permettra d’investir davantage dans son produit, ses services et de poursuivre le recrutement à l’international. La fintech compte actuellement 350 employés et souhaite doubler ses effectifs. « D'ici à la fin de l'année 2022, nous avons pour objectif de compter plus de 700 Spendeskers dans nos bureaux à Paris, Berlin, Londres, San Francisco et Hambourg, notre dernier bureau ouvert à date. De plus, nous renforçons nos méthodes de travail à distance afin d'attirer les meilleurs talents du monde entier » ajoute Rodolphe Ardant. Spendesk compte aujourd’hui plus de 3 500 entreprises clientes, françaises et étrangères – notamment en Allemagne et au Royaume-Uni – et ce recrutement devrait lui ouvrir d’autres portes en Europe.