Comme tous les aspects du lancement de Free Mobile, celui de la distribution est l'objet d'un black out absolu de la part de Free. L'opérateur est le centre d'un buzz quotidien sur ses intentions supposées, mais l'information, la vraie, est absente, laissant place aux hypothèses des internautes. Concernant la distribution, rappelons les faits observables.
Dans son dossier de candidature, remis à l'Arcep, l'opérateur a donné quelques précisions simples. Il devrait opérer par le net (c'est sa stratégie unique pour l'adsl jusqu'à présent) et s'ouvrir à la distribution physique. Deuxième point, Free ouvre, très progressivement des boutiques, non pas de ventes, mais d'initiation à ses produits, à Caen, Angers, Troyes. Un programme d'une centaine d'ouverture est sur les rails. Enfin, troisième point, le directeur général de The Phone House (TPH), Guillaume van Gaver, a laissé entendre le 21 novembre, qu'il serait distributeur de la gamme Free Mobile.
Qu'en déduire ? Apparemment, le lancement principal se fait par Internet. Peut être même qu'une offre spéciale est réservée aux abonnés déjà chez Free. Ensuite, l'opérateur pourrait recourir à une distribution physique, par un ou plusieurs réseaux partenaires (comme TPH), dans les grandes villes, et par ses propres boutiques dans les villes moyennes.