La direction d'Alcatel-Lucent améliore les mesures de reclassement de ses salariés
Les négociations des mesures d'accompagnement entre la direction d'Alcatel-Lucent et les organisations syndicales (CFDT-CGT-CFTC-CFE/CGC) se poursuivent. Le 19 juillet, un deuxième comité central d'entreprise lié à la procédure du plan de sauvegarde d'entreprise (PSE) s'est déroulé à Vélizy (Yvelines). A l'issue d'une nouvelle réunion de négociation, qui s'est déroulée la veille, les mesures sont désormais quasiment arrêtées et l'intersyndical devrait se prononcer sur la signature de l'accord début septembre. Selon le compte rendu des centrales CGT, CFDT et CFTC, le plan social est prolongé jusqu'au 30 juin 2009. S'agissant de la pérennité des sites, des emplois et des embauches, la direction aurait amélioré sa copie, en proposant un préambule apportant certaines garanties sur l'emploi : possibilité de quelques embauches sur les sites d'EU et d'Ormes, la pyramide d'âge permettant quelques départs supplémentaires. A Lannion, un nombre réduit de recrutements pourra être réalisé pour compenser des départs en CAPA (dispositif de pré-retraite interne à l'entreprise) non remplaçables en interne. Enfin, les départs de Rennes donneront lieu à des mutations ou des embauches à Orvault.
Refus du volontariat sur les sites de Rennes/Cesson
La durée de cinq ans maximum des CAPA reste, par ailleurs inchangée, et dès le 23 juillet, la direction compte recenser les salarié(e)s volontaires et ayant les critères pour entrer dans ce dispositif Reste que toute demande de départ en CAPA ne sera pas systématiquement acceptée. La direction refuse, en outre, d'intégrer le TPC (Temps partiel choisi) dans le cadre de ce PSE, ce qui fait que les emplois dégagés ne peuvent venir en déduction du sureffectif. Mais le principal point noir concerne les sites de Rennes/Cesson pour lesquels la direction n'apporte pas de réponse satisfaisante au fait que ces salariés n'ont pas le choix du volontariat : toutes les demandes ont été rejetées par la direction d'Alcatel-Lucent qui refuse même le bénéfice de l'indemnité de six mois aux 104 salariés de l'activité Multimedia & Payment, qu'elle avait pourtant accepté la dernière fois.