Les modèles de coûts du cloud se révèlent souvent inexacts, assure l'éditeur canadien TSO Logic dans une étude. Les DSI analysent la rentabilité des migrations de leurs environnements, font des projections, mais leurs calculs sont erronés. « Les économies projetées ne seront pas aussi grandes qu'ils l'espéraient. Dans certains cas, le cloud s'avère encore plus cher » remarque l'étude. Non pas que leurs attentes sont irréalistes, mais leurs modèles de coûts sont basés sur des hypothèses inexactes.
Les économies d'échelle sont pour les fournisseurs de cloud
L'étude en cite trois. D'abord l'aspect matériel, celui des plateformes de cloud public est plus récent que celui des infrastructures on premise des entreprises. Ensuite les prix. Ils ont l'air identiques entre les plateformes sur sites et celles qui sont dans le cloud. En réalité, les fournisseurs de cloud bénéficient d'économies d'échelle très avantageuses, ils sont mieux positionnés pour offrir un rapport qualité / prix avantageux que les entreprises livrés à leurs propres moyens. Enfin, les centres de données s'avèrent très efficaces pour gérer la consommation d'énergies et toutes leurs ressource en général, c'est leur métier, c'est moins le cas des plateformes on premise. AWS par exemple peut offrir 60 configurations différentes de calcul, de mémoire, avec une large gamme de stockage.
TSO Logic cite un autre argument, le provisionnement des instances. Elles sont supposées être identiques sur site et dans le cloud, or, selon l'étude, les charges de travail sont à plus de 84% sur-provisionnées dans le cloud, ce qui fausse les calculs. Il faut une bonne méthodologie de provisionning pour adapter le plus exactement possible les charges de travail aux ressources dont elles ont besoin dans le cloud. C'est l'autre source d'économie principale, sachant que TSO Logic propose une plateforme et une méthodologie d'analyse de ces coûts de provisionning.